Il ne me faut plus qu'un air de flûte, Très lointain en des couchants éteints. Je suis si fatigué de la lutte Qu'il ne me faut plus qu'un air de flûte Très éteint en des couchants lointains.
Ah, plus le clairon fou de l'aurore ! Le courage est las d'aller plus loin. Il veut et ne peut marcher encore Au son du clairon fou de l'aurore : C'est d'un chant berceur qu'il a besoin.
La rouge action de la journée N'est plus qu'un rêve courbaturé Pour sa tête encor que couronnée, Et la victoire de la journée Flotte en son demi-sommeil lauré.
Femme, sois à ce héros, qui bute D'avoir marché sans cesse en avant, L'huile sur son corps après la lutte : - Plus du clairon fou : la molle flûte ! La paix dans son coeur dorénavant.