C'était un jour d'été de rayons éclairci, J'en ai toujours au coeur la souvenance empreinte, Quand le ciel nous lia d'une si ferme étreinte Que la mort ne saurait nous séparer d'ainsi.
L'an était en sa force et notre amour aussi, Nous faisions l'un à l'autre une aimable complainte, J'étais jaloux de vous, de moi vous aviez crainte, Mais rien qu'affection ne causait ce souci.
Amours, qui voletiez à l'entour de nos flammes Comme gais papillons, où sont deux autres âmes Qui redoutent si peu les efforts envieux ?
Où la foi soit si ferme ? où tant d'amour s'assemble ? N'ayant qu'un seul vouloir, toujours d'accord ensemble, Fors qu'ils se font la guerre à qui s'aimera mieux !