Je t'apporte, ô sommeil, du vin de quatre années Du lait, des pavots noirs aux têtes couronnées ; Veuille tes ailerons en ce lieu déployer, Tant qu'Alison, la vieille accroupie au foyer, Qui d'un pouce retors et d'une dent mouillée, Sa quenouille chargée a quasi dépouillée, Laisse choir le fuseau, cesse de babiller, Et de toute la nuit ne se puisse éveiller ; Afin qu'à mon plaisir j'embrasse ma rebelle, L'amoureuse Isabeau qui soupire auprès d'elle.