Tu te moques, jeune ribaude : Si j'avais la tête aussi chaude Que tu es chaude sous ta cotte, Je n'aurais besoin de calotte, Non plus qu'à ton ventre il ne faut De pelisson, tant il est chaud.
Tous les charbons ardents Allument là-dedans Le plus chaud de leur braise ; Un feu couvert en sort, Plus fumeux et plus fort Que l'air d'une fournaise.
J'ai la tête froide et gelée, D'avoir ma cervelle écoulée A ce limonier, par l'espace De quatre ans, sans m'en savoir grâce, Et lui voulant vaincre le cul, Moi-même je me suis vaincu.
Ainsi, le fol sapeur Au fondement trompeur D'un Boulevard s'arrête, Quand le faix, tout soudain Ebranlé de sa main, Lui écrase la tête.