Par accident je suis prins de froidure, Et maulgré moy il convient que j'endure, Faulte d'Argent me contrainct de ce faire ; Parquoy je voy que j'auray de l'affaire Se ce temps cy trop longuement m'y dure.
Necessité, plaine de grand laidure, Dessus mon corps a gecté son ordure, Pour me tollir la vie et me deffaire, Par accident.
Maleureté me maudit et conjure, Et pouvreté me diffame et injure, Dueil et ennuy m'achèvent de parfaire ; De cuyder dont le riche contrefaire Possible n'est, sans me monstrer parjure, Par accident.