J'ose glisser sur ton douteux empire Dieu enjonché, pour y dire ton los* ; Reçoy moy donc, et repousse les flots Qui troubleroient ce que je te veux dire.
Si tu m'entends, et comme je desire Tu me reçois sur le bleu de ton dos, Et tient mon pin en tes doigts si bien clos Que despecé sous ton onde il ne vire :
Je te promets sur terre de retour Un petit temps, et le rens de son tour Tel que le pin qui coupe ton eschine :
Et si ne veux qu'on y die pour toy Service nul que celuy que je doy Ores sonner sur ton onde divine.