Puisque mon espérance est à l'extrémité, Triste et cruelle fin de vous tant désirée, Puisque vous me voyez par votre cruauté N'être plus qu'une cendre au tombeau préparée,
Ressemblez cette reine et son coeur indompté, Qui de son cher mari but la cendre honorée. Faite ainsi de la mienne, ô divine beauté, Récompensant la foi que je vous ai jurée.
Ainsi vous éteindrez la soif et le désir De l'extrême rigueur où vous prenez plaisir, Réchauffant la froideur dont votre âme est gelée.
Lors que j'estimerais ma mort et ma langueur, Que j'aurais un superbe et riche mausolée, Si mes cendres étaient closes dans votre coeur !