Un clairvoyant faucon en volant par rivière Planait dedans le ciel, à se fondre apprêté Sur son gibier blotti. Mais voyant à côté Une corneille, il quitte une pointe première.
Ainsi de ses attraits une maîtresse fière S'élevant jusqu'au ciel m'abat sous sa beauté, Mais son vouloir volage est soudain transporté En l'amour d'un corbeau pour me laisser arrière.
Ha ! beaux yeux obscurcis qui avez pris le pire, Plus propres à blesser que discrets à élire, Je vous crains abattu, ainsi que fait l'oiseau
Qui n'attend que la mort de la serre ennemie Fors que le changement lui redonne la vie, Et c'est le changement qui me traîne au tombeau.