Seule à jamais ! couchée au sol, l'âme troublée, Pleine d'un regard vague et d'un désir sans fin, Elle reste immobile, et sa pose accablée Du contour délicat accuse le dessin. Son corps souple et charmant fait une lueur blanche Entre les durs profils des rocs irréguliers ; La tunique aux plis droits a glissé sur sa hanche, Des bandelettes d'or les bouts sont déliés, Et ses cheveux légers que le vent éparpille D'une vapeur ambrée auréolent son front. [...]