Un ravin de ces monts coupe la noire crête ; Comme si, voyageant du Caucase au Cédar, Quelqu'un de ces Titans que nul rempart n'arrête Avait fait passer sur la tête La roue immense de son char.
Hélas ! combien de fois, dans nos temps de discorde, Des flots de sang chrétien et de sang mécréant, Baignant le cimeterre et la miséricorde, Ont changé tout à coup en torrent qui déborde Cette ornière d'un char géant !