Pendant que le marin, qui calcule et qui doute Demande son chemin aux constellations ; Pendant que le berger, l'oeil plein de visions, Cherche au milieu des bois son étoile et sa route ; Pendant que l'astronome, inondé de rayons,
Pèse un globe à travers des millions de lieues, Moi, je cherche autre chose en ce ciel vaste et pur. Mais que ce saphir sombre est un abîme obscur ! On ne peut distinguer, la nuit, les robes bleues Des anges frissonnants qui glissent dans l'azur.