Suis-je ici vraiment ? Suis-je parvenu si haut ? Paix grande et naïve et splendeur avant-dernière, Touchant au chaos où le Ciel qui plus n'espère Se referme et bat comme une ronde paupière.
Comme le noyé affleurant l'autre surface Mon front nouveau-né vogue sur les horizons. Je pénètre et vois. Je participe aux raisons. Je tiens l'empyrée, et j'ai le Ciel pour maisons.
Je jouis à plein bord. De tous mes esprits. J'irrite Mes sens élargis au-delà des sens, plus vite Que l'esprit, que l'air. Je me répands sans limites, J'étends les deux bras : je touche aux deux bouts du Temps.