Sur la lyre tissant mes douces mélodies, Tantôt j'ai fait gronder un hymne à la vertu ; Et tantôt, soupirant, mes lèvres moins hardies Ont tout bas murmuré : " Printemps, que me veux-tu ? "
Restant toujours fidèle à l'essaim de mes rêves, Jamais je n'ai maudit l'extase de l'amour, Ni condamné ceux qui, dans des heures trop brèves, Prononcent des serments qu'ils oublieront un jour.