Je suis l'Empire à la fin de la décadence, Qui regarde passer les grands Barbares blancs En composant des acrostiches indolents D'un style d'or où la langueur du soleil danse.
L'âme seulette a mal au coeur d'un ennui dense. Là-bas on dit qu'il est de longs combats sanglants. O n'y pouvoir, étant si faible aux voeux si lents, O n'y vouloir fleurir un peu cette existence !
O n'y vouloir, ô n'y pouvoir mourir un peu ! Ah ! tout est bu ! Bathylle, as-tu fini de rire ? Ah ! tout est bu, tout est mangé ! Plus rien à dire!
Seul, un poème un peu niais qu'on jette au feu, Seul, un esclave un peu coureur qui vous néglige, Seul, un ennui d'on ne sait quoi qui vous afflige !