Que Parténice est belle, encor qu'elle soit noire ! C'est le plus digne objet où s'adressent nos voeux ; A l'ébène éclatant qui luit en ses cheveux, L'or, et l'ambre ont cédé l'honneur de la victoire.
Quelle si blanche main, ou d'albâtre ou d'ivoire , De ses liens si noirs peut défaire les noeuds ? Quelle clarté de teint brille de tant de feux Que les ombres du sien n'en offusquent la gloire ?
Qui jamais vit en terre une divinité Paraître sous un voile avec tant de beauté ? Qui vit jamais sortir tant d'éclairs d'un nuage ?
Soleil retirez-vous, un autre est en ces lieux, Un autre qui pourvu d'un plus riche partage, Porte la nuit au front, et le jour dans les yeux.